Hormis le Français Salah Abdeslam, le Belgo-marocain Mohamed Abrini, le Suédois Oussama Krayem et le Tunisien Sofien Ayari, tous déjà condamnés en France pour leur participation aux attentats du 13 novembre à Paris, ont quitté la surface. “Tout est fait pour nous faire taire (…) tout est fait pour nous briser psychologiquement”, a poursuivi Ali El Haddad Asufi, accusé d’avoir apporté un soutien logistique aux auteurs des attentats qui ont fait 32 morts à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem. et dans le métro bruxellois.

Un “procès civil”

Il a appelé à des “mesures dignes” telles que “toutes les parties”. “Si personne ne parle, il ne peut y avoir de procès”, a encore dit Ali El Haddad Asoufi, dénonçant un “procès politique” avant de quitter à son tour la boîte. “Pour le tribunal correctionnel, ce n’est pas un procès politique”, a déclaré le président Lawrence Massar. “On va regarder tout pour et contre”, a-t-il insisté. Les protestations contre les conditions d’exportation et de transfert des sept prévenus qui semblent être en garde à vue – les deux autres sont en fuite et le dixième, présumé mort en Syrie, est jugé par contumace – avaient déjà marqué le premier jour des audiences En Lundi.

pratiques “dégradantes”

Mohamed Abrini, dit « l’homme au chapeau » qui a abandonné son attentat à l’aéroport de Bruxelles le 22 mars 2016, avait pris la parole pour critiquer les conditions de transport « déplorables » et « humiliantes », les yeux bandés avec une « musique satanique satanée ». “, ainsi que des fouilles à nu. L’avocat d’Ali El Haddad Asufi, Jonathan de Taye, avait dénoncé le phénomène nu et annoncé une mise en demeure du ministère de la Justice afin d’obtenir l’assouplissement des mesures de sécurité. Après cet incident d’audience, le procureur a poursuivi la lecture de l’acte d’accusation, un résumé des investigations en plus de 400 pages, devant un carton presque vide.