« Dans le cadre des investigations menées par les procureurs européens mandatés, le 5 décembre 2022, des perquisitions autorisées par un juge des libertés et de la détention ont été effectuées dans les locaux de l’Assemblée nationale, ainsi qu’à Bordeaux et sa région afin permettre la découverte de tout élément utile à la manifestation de la vérité », rappelle le Parquet européen. Ouverte aux chefs de malversation, de complicité et de dissimulation, l’enquête a été confiée au Financial Forensic Investigation Service. Selon “Libération” et Médiapart, Jacques Colombier a été placé en garde à vue le 5 décembre. A la demande de “Sud Ouest”, le Parquet européen ne confirme ni n’infirme.
Diaz dénonce des “manœuvres politiques”
En contact avec “Sud Ouest”, ce lundi vers 14 heures, Edwige Diaz confirme faire l’objet d’une enquête en cours, à ses domiciles personnel et professionnel en Gironde. Le député RN du Blayais se dit “victime d’une manœuvre politique”. Il stigmatise un rapport d’Anticor « qui a été rendu public à deux jours des élections régionales [en juin 2021, NDLR]alors que nous bénéficions de fortes intentions de vote.” Edwige Diaz rapporte avoir elle-même déposé une plainte en diffamation en juin 2021, « classée sans suite. Mais il compte bien aller jusqu’au bout de l’enveloppe. “J’ai donné à la police et aux juges tout ce qu’ils m’ont demandé. Je suis à la disposition de la justice. Mais mon statut est contesté. Le dossier sera étudié par les avocats du PN. C’est un règlement de compte politique. »