• À lire aussi : Refus de prêter serment au roi : les trois députés du PK vont tenter de s’asseoir aujourd’hui • À lire aussi : André Fortin veut couper les ponts avec la monarchie «Nous nous assurons que le résultat sera effectivement atteint», a déclaré le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, quelques heures après son coup de force avec les députés Pascal Bérubé et Joël Arseneau. Les trois gardes du corps séparatistes ont comparu pour la période des questions hier matin dans l’espoir que la nouvelle présidente Nathalie Roy leur permette de siéger, malgré la récente décision de son prédécesseur. Ils ont été suivis par une armée de journalistes et caméramans, dans une ambiance de cirque inhabituelle à l’Assemblée nationale. D’un ton poli et calme, le chef péquiste a demandé à parler au sergent d’armes après avoir été bloqué par un constable spécial. “J’avais un ordre clair me disant que vous ne devriez pas entrer parce que vous n’avez pas prêté serment”, a déclaré Véronique Michel, chargée de faire respecter l’ordre au Salon bleu. Présidence inflexible Au même moment, de l’autre côté du huis clos, la présidente a rendu sa décision. Mme Roy a convenu avec son prédécesseur François Parady que prêter serment au roi est nécessaire pour pouvoir siéger. “Je suis entièrement d’accord avec cette décision et j’ai l’intention de la mettre en œuvre”, a-t-il déclaré. « Les députés du Parti québécois doivent se gouverner selon l’état actuel de la loi », a-t-il tranché. Malgré cette déception, le chef péquiste s’assure que sa croisade porte ses fruits. “Nous sommes en train de boucler les choses”, a-t-il déclaré. En une semaine seulement, nous avons réussi à rallier toutes les parties pour changer les choses. Hier, le Parti libéral du Québec disait vouloir que cela change. » En effet, le débat autrefois répréhensible sur le serment du roi occupe une place importante dans cette rentrée parlementaire. Même le très fédéraliste député libéral André Fortin a affirmé jeudi qu’il ne prêterait plus serment d’allégeance au roi lorsque ce ne serait plus obligatoire. compte bientôt Pendant ce temps, les travaux dans la salle bleue se sont poursuivis en l’absence des trois députés péquistes protestataires. Québec solidaire a approuvé une proposition, avec l’appui du gouvernement CAQ et de l’opposition libérale, afin que “le serment d’allégeance au roi soit rendu facultatif après l’approbation rapide d’un projet de loi”. Le député Solidarité Sol Zanetti a également ramené un projet de loi en ce sens. Le premier ministre François Legault a réitéré son intention de faire de même la semaine prochaine. Reste à savoir si les députés accepteront de monter d’un cran alors que la session s’achèvera vendredi prochain. – Avec l’agence QMI Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.