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Les radiographies de la colonne vertébrale montrent clairement les deux fractures, la première au milieu du dos et la seconde à la hauteur des hanches.
La colonne vertébrale a été brisée à deux endroits, cinq côtes cassées, des lésions au foie, aux reins, aux poumons, à la vessie et à la rate. Olivier Meunier était dans un état critique lorsqu’il a été transporté à l’hôpital le 11 mai après son accident. Ce jour-là, le jeune homme de 23 ans se rendait à Québec à moto. Pour faire le plein, il s’est dirigé vers Madrid, qui est la sortie 202 de l’autoroute 20. “C’est de ma faute, j’ai beaucoup incliné mon vélo, je pense. “Je roulais à environ 110 km/h et j’ai glissé au garage”, se souvient celui qui pratique ce sport depuis l’âge de 17 ans. Le motard a eu de la chance malgré tout, après qu’un conducteur ait vu toute la scène. Alors ce bon Samaritain a eu le réflexe de s’arrêter et d’aller tendre la main à M. Meunier. Six mois de récupération “Je mourrais probablement là-bas s’il ne venait pas m’aider car de la route on ne pouvait pas voir ma moto ni moi”, a déclaré l’homme qui a été projeté à environ quatre mètres de son véhicule. Un mois plus tard, le résident de Beloeil est toujours incapable de bouger ses jambes. Il passe ses journées presque allongé dans son lit, sans pouvoir plus s’asseoir. Comme sa moelle épinière a été touchée mais pas coupée, il aura encore du chemin à faire pour réapprendre à marcher. Il faudra au moins six mois de récupération, estiment ses médecins. comme son ami Depuis son accident, Olivier Meunier pense beaucoup à son meilleur ami, Marc-André De Tonnancour, décédé en septembre dernier lorsqu’un chauffard l’a tué à Montréal.
“Nous étions deux pilotes expérimentés, nous avons fait des motos dans nos vies”, raconte-t-il. En gros, on se rend compte que ça peut vraiment arriver à n’importe qui. Je me suis toujours dit que je ne m’enfuirais pas, j’étais toujours confiant. Mais là, je me suis planté, et solide. » Image douce
Incapable de voir ses enfants depuis près d’un mois, Olivier Meunier a fondu en larmes lorsqu’il a enfin pu accepter la visite de Marie-Pierre, 4 ans, et Mavrik, 3 ans, le week-end dernier à l’hôpital Sacré-Coeur de Montréal.
En raison de son état et des diverses consignes de l’hôpital, le jeune père de famille n’a pas pu voir ses enfants pendant près d’un mois. C’est finalement le week-end dernier qu’une infirmière, émue par son histoire, lui a donné une autorisation spéciale. “Quand j’ai vu leur petite frimousse, j’ai fondu en larmes”, avoue-t-il. Ça m’a fait tellement de bien de les voir. Ils étaient si mignons, ils avaient peur de me faire du mal, ils étaient gentils avec moi. » Une situation qu’il ne faut pas revivre Malgré sa grande passion pour ce sport, l’homme d’affaires du BTP n’a pas l’intention de se remettre un jour à moto. Tous les aspects de sa vie sont touchés par son accident, explique celui qui doit chercher des sous-traitants depuis le lit d’hôpital pour ne pas décevoir ses clients. Mais, surtout, Olivier Meunier refuse de prendre le risque de raviver cette horrible situation pour ses jeunes enfants. En attendant, Marie-Pierre, 4 ans, ne pourra pas accompagner son papa lors de sa première visite à l’école, qui aura lieu prochainement. Son frère cadet, Mavrik, 3 ans, devra attendre quelques mois avant de pouvoir sauter à nouveau dans les bras de son papa lorsqu’il viendra le chercher à la maternelle.
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