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La baisse d’impôt, “c’est du long terme, ce n’est pas du court terme, ce n’est pas un audit qui va aider s’il y a un problème. «La crise qui existe actuellement est une crise qui va durer», a plaidé la chef libérale à son arrivée samedi au Conseil général du PLQ à Montréal.
Il reproche à François Lego de se contenter de mesures d’urgence à court terme, promettant au Québec un nouveau chèque s’il revient au pouvoir.
La mesure emblématique de la plateforme électorale présentée aux militants libéraux est une baisse d’impôt pour la classe moyenne. Un gouvernement Anglade réduirait les impôts de 1,5% pour les contribuables gagnant jusqu’à 92 000 dollars par an. Pour compenser, cependant, les plus riches devront contribuer davantage. Un nouveau régime fiscal sera mis en place pour les résidents du Québec gagnant 300 000 $ ou plus par année. Ces derniers verront leur taux d’imposition augmenter de 2 %.
« Nous n’avons pas d’autre choix que d’aider le Québec ces temps-ci. “Les gens ont du mal à arriver à la fin du mois, ils ne peuvent pas subvenir à leurs besoins de base”, a déclaré André Forten, un député libéral du Pontiac.
Christine St-Pierre, députée libérale de l’Acadie, fait un parallèle avec les techniques électorales d’autrefois : Elle se souvint.
L’ancien ministre des Finances et actuel député de Robert-Baldwin, Carlos Leitao, a assuré que cette baisse d’impôt n’entraînera pas de coupes dans les services publics. Selon lui, « il est important que l’État puisse se hiérarchiser » et propose une gestion alternative des finances : « faut-il passer au 3e maillon ? “On peut faire autre chose”, a-t-il suggéré.